Parentalité et fantasmes : oser en parler après l’arrivée d’un bébé
Ecrit le 28/08/2025 par Family Service,
Les fantasmes ne disparaissent pas avec la parentalité. Découvrez pourquoi il est important d’en parler après l’arrivée d’un bébé et comment le faire en douceur.
Les fantasmes : une part méconnue de la sexualité
Les fantasmes font partie intégrante de la vie sexuelle, mais ils restent entourés de tabous. Après l’arrivée d’un enfant, beaucoup de jeunes parents n’osent plus en parler ou les considèrent comme déplacés. Pourtant, les fantasmes sont un moteur de désir et d’imaginaire, indispensables pour nourrir la complicité intime du couple.
Devenir parent ne signifie pas cesser d’être un individu avec des désirs. Au contraire, continuer à assumer cette dimension permet de maintenir une identité personnelle, en plus du rôle parental.
Pourquoi les fantasmes s’effacent-ils souvent après une naissance ?
La fatigue et la charge mentale
Entre nuits écourtées, organisation quotidienne et responsabilités, le cerveau des jeunes parents est saturé. Dans ce contexte, il reste peu de place pour l’imaginaire érotique.
La transformation du corps et du regard
Certaines femmes disent ne plus se sentir “sexy” après l’accouchement, d’autres redoutent le jugement de leur partenaire. De leur côté, certains pères peinent à concilier l’image de la mère et celle de l’amante. Ces blocages freinent l’expression des désirs.
Le poids des tabous sociaux
La société véhicule l’idée qu’une mère doit être tournée vers son enfant et non vers sa vie sexuelle. Ces représentations renforcent le silence autour des fantasmes.
Comment réintroduire les fantasmes dans le couple ?
Oser la communication
Parler de ses fantasmes n’est pas évident, surtout quand la complicité sexuelle est fragilisée. Pourtant, un échange honnête peut relancer le désir. Il ne s’agit pas de réaliser chaque fantasme, mais de les partager pour créer un terrain de jeu intime et complice.
Redécouvrir l’imaginaire érotique
Lire des récits sensuels, écouter des podcasts érotiques, ou simplement se laisser aller à rêver peut aider à réveiller l’imagination. Ces supports permettent d’alimenter de nouvelles envies sans pression.
S’autoriser à explorer en douceur
Il n’est pas nécessaire de bouleverser sa vie sexuelle pour réintroduire des fantasmes. Tester de petites nouveautés, jouer avec la tendresse, les caresses ou les lieux peut suffire à réenchanter le quotidien.
Le rôle du respect et de l’écoute
Partager ses fantasmes doit toujours se faire dans le respect et sans obligation. Le partenaire n’est pas tenu d’accepter ou de réaliser tout ce qui est exprimé. Ce qui compte, c’est l’ouverture d’un espace de dialogue où chacun peut exprimer ses désirs sans honte.
En résumé
Les fantasmes ne disparaissent pas avec la parentalité : ils peuvent être une ressource précieuse pour relancer la complicité et nourrir le désir. En osant en parler, en cultivant l’imaginaire et en respectant le rythme de chacun, il est possible d’allier vie de parents et vie érotique.
