Et vos autres enfants?
Ecrit le 12/08/2022 par Family Service, Modifié le 16/05/2024
Le nouveau venu vous prend énormément de temps et d’énergie, surtout les premières semaines. Les aînés se sentent un peu délaissés, et pour tester votre amour, ils vous enverront probablement toute une série de messages à décoder : faire un nombre incalculable de bêtises, refaire pipi au lit, faire des cauchemars, refuser de manger…
Leur imagination est grande pour attirer votre attention
Ne grondez pas vos enfants, expliquez-leur que le coeur des parents grandit avec le nombre d’enfants et qu’ils y gardent leur place. C’est peut-être quelque chose d’évident pour vous, mais pas pour eux. Mettez-les du côté des grands, impliquez-les, faites-les participer aux bains et aux soins du bébé. Ils se sentiront importants.
Essayez aussi, même si c’est une incroyable prouesse, de trouver un peu de temps pour eux seuls (et pour ce faire, n’hésitez pas à mettre papa à contribution pour s’occuper, pendant ce temps, du nouveau venu). Cela les valorisera et les aidera à grandir.
Les autres enfants et leur curiosité
Quand vous avez annoncé à vos aînés qu’ils allaient avoir un petit frère ou une petite soeur, ils ont tout de suite pensé qu’ils allaient avoir un compagnon de jeux et de bêtises. Et voilà que le nouvel arrivant est une petite crevette qui ne sait rien faire seule à part dormir, pleurer et accaparer toute l’attention de papa et de maman… Le choc est donc parfois rude
Par contre, leur curiosité étant plus forte que tout, ils vont " tester ” le bébé. Est-il capable de réagir, de pleurer de douleur ? Ils vont peut-être le secouer, le pincer, le mordre, déverser le panier à jouets dans le berceau, lui mettre les doigts dans les yeux… Autant de choses pour vous rendre folle. Vous devez intervenir fermement, mais en leur expliquant qu’un bébé est fragile et que le métier des parents est de le protéger comme vous l’avez fait pour eux.
Un bébé tous les 9 mois ?
Prenez garde : avant le "retour de couches” (donc avant les premières règles), la femme peut ovuler, même pendant l’allaitement ! Sans méthode contraceptive, la famille peut à nouveau s’agrandir. Alors, ne prenez pas ce risque si tel n’est pas votre souhait.
Que faire ?
Utilisez les méthodes contraceptives habituelles et discutez-en avec votre gynécologue. Il peut vous proposer des pilules adaptées à votre cas (certaines pilules peuvent diminuer la lactation, ce qui n’est donc pas conseillé si vous allaitez !), ou un stérilet. Le stérilet se place plus tard, lorsque l’utérus a repris sa taille et sa position normale et lorsque le col est fermé, mais entre-temps, vous pouvez découvrir les joies des préservatifs dont le placement peut s’avérer être un jeu érotique. Si les préservatifs ne vous enchantent pas non plus, il existe aussi les spermicides.
Quoi qu’il en soit, ne vous fiez surtout pas aux bruits qui courent : l’allaitement ne vous protège absolument pas en matière de contraception. C’est donc à vous de vous protéger !