Grossesse après 35 ans : ce qui change
Ecrit le 12/08/2022 par La Rédaction, Modifié le 12/08/2022
La décision d’avoir un enfant est probablement l’une des plus importantes de notre vie. Le nombre de femmes de 35 ans et plus qui sont enceintes ou prévoient de le devenir augmente de plus en plus. Médicalement parlant, on parle de grossesse tardive à partir de 38 ans. Mais dès 35 ans, tout comme votre corps, les réserves d’ovocytes sont soumises à un processus de vieillissement. Aussi, votre grossesse peut être soumise à des contrôles supplémentaires, et sera surveillée de près. On vous explique tout.

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Les années de fécondité maximale de la femme
A partir de l’âge de 35 ans, le mûrissement des ovocytes ne fonctionne pas aussi bien qu’à 25. Tout comme vous, votre corps prend de l’âge ! Aussi, les cycles sans ovulation sont plus fréquents et les ovules moins nombreux. A la naissance, les femmes possèdent 400 000 ovules, mais plus que 35 000 à l’âge de 35 ans. C’est à 24 ans qu’une femme a le plus de chance de tomber enceinte. A 35 ans, la probabilité d\'une grossesse se réduit à environ 10 % par cycle. Mais d‘une femme à l\'autre, ce chiffre peut varier, la fécondité d’une femme dépend également de son état de santé et des facteurs psychiques. Les ovocytes qui restent dans les ovaires sont également de moins bonne qualité.
Le dépistage à partir de 35 ans
Une grossesse à partir de 35 ans sera suivie de près : lors du dépistage, certaines complications pourront être décelées, comme une toxémie gravidique, diagnostiquée autour de la 20ème et jusqu’à la 22ème semaine. Les femmes de plus de 35 ans souffrent également assez souvent de diabète et de myomes (20% des femmes de plus de 35 ans) : ce sont des tumeurs bénignes de l’utérus qui augmentent rapidement durant la grossesse, empêchant le bébé d’être nourri de substances nutritives et le forçant à adopter une position dangereuse pour la naissance. Les anomalies chromosomiques, telles que la trisomie 21 sont plus fréquentes lorsque la future maman est âgée de plus de 37 ans : à 20 ans, le risque de trisomie 21 est d’une grossesse sur 1450, à 40 ans, une grossesse sur 109. La première échographie permet de dépister 90% des anomalies chromosomiques chez le fœtus.