Mon enfant refuse de faire la sieste
Ecrit le 30/10/2025 par Family Service, Relu et approuvé par un expert : Nathalie Schittekatte, Gecertificeerd baby- en kinderslaapcoach
Allez, à la sieste… NON je n’ai pas sommeil ! Oh que SI… NON j’veux pas… J’suis pas fatigué…
Depuis quelque temps, cette petite scène se répète tous les jours et vous redoutez même ce moment qui vous le savez, va être source de conflits et va se terminer même par des pleurs. Alors forcément, vous vous posez la question : « Doit-il vraiment faire la sieste ? Devez-vous céder ou l’obliger ? A-t-il vraiment besoin de dormir autant ? Après tout, s’il ne fait pas la sieste, il dormira mieux ce soir, non ? Que faire pour l’aider à s’endormir ?
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Le sommeil
Le sommeil est nécessaire à la croissance des enfants et à la maturation de leur système nerveux. Pendant qu’ils dorment, l’hormone de croissance est secrétée, les informations acquises pendant la journée s’organisent, la mémoire se construit. Les enfants ont donc besoin de bien dormir pour grandir, apprendre, récupérer des fatigues physiques et nerveuses et pour se développer harmonieusement. Le sommeil est donc un capital indispensable à préserver chez l’enfant.
Chacun son rythme
Pendant les premières années de vie de votre enfant, le sommeil varie énormément. Jusqu'à l'âge de 3 mois, il domine même sa journée. Par la suite, il diminue progressivement jusqu'à ce que votre bébé ait environ 2 ans. À ce moment-là, une sieste de 2 heures suffit. Évidemment, les besoins de sommeil varient d'un enfant à l'autre : certains "petits dormeurs" récupèrent en 1 heure, tandis que d'autres "grands dormeurs" ont besoin de 3 heures. Cependant, une sieste jusqu'à l'âge de 3 ans est généralement encore nécessaire. Souvent, vers 3 ou 4 ans, votre enfant montre lui-même qu'il est temps d'arrêter les siestes. Vous pouvez le remarquer parce que les siestes deviennent plus courtes, votre tout-petit a plus de mal à s'endormir pendant les siestes, ou parce qu'il a du mal à s'endormir le soir car il n'a plus vraiment besoin de sieste.
Pourquoi refuse-t-il la sieste ?
Par son refus d’aller dormir, l’enfant peut vouloir exprimer différentes choses. Essayer de les comprendre tout en restant ferme, c’est l’idéal mais ce n’est pas toujours facile !
- Séparation d’avec les parents
- Peur du noir
- Prouver qu’il n’est plus un bébé
- Pas envie de quitter les activités de jeux en cours
- S’opposer à la règle établie
- S’affirmer en tant qu’individu avec son caractère
Pourtant, le jeune enfant n’est pas capable de décider seul d’aller se coucher au moment où il est fatigué. Il a besoin de dormir mais il n’a pas envie de le faire. C’est donc à vous de l’aider.
Que faire quand un enfant ne veut pas faire la sieste ?
Face au refus de la sieste, il est important de garder son calme et de ne pas transformer ce moment en combat. Commencez par instaurer un rituel de sieste prévisible : chaque jour à la même heure, proposez quelques activités calmes (lecture, chanson douce, câlin) afin que votre enfant sache à quoi s’attendre (source : Belgian Federal Public Service Health, Food Chain Safety and Environment).
Vous pouvez également offrir de petits choix à votre tout-petit (« Veux-tu apporter ton doudou ou ton livre préféré ? »). Cela lui donne un sentiment de contrôle et apaise ses résistances. Encouragez-le à « dire au revoir » à ses jouets, en expliquant qu’il les retrouvera après la sieste. Si la séparation est difficile, rassurez-le en restant auprès de lui quelques minutes de plus, et en lui rappelant que vous reviendrez une fois la sieste terminée.
Comment aider votre bébé à s'endormir ?
En adoptant un rituel prévisible et en prenant votre temps, votre enfant pourra plus facilement passer de l'état d'éveil à celui de sommeil. Assurez-vous également d'assombrir la chambre afin que l'hormone du sommeil, la mélatonine, puisse être produite et aider.
N’hésitez pas à adapter le timing de la sieste si votre enfant montre des signes de fatigue plus tôt ou plus tard que d’habitude. Chaque tout-petit a un rythme qui lui est propre. Observez les bâillements, les frottements d’yeux, ou un regain d’agitation : ce sont des indicateurs précieux.
En cas de refus persistant, il est utile de distinguer si votre enfant traverse une période d’anxiété de séparation (très courante autour de 12 à 18 mois) ou s’il a simplement envie de poursuivre ses découvertes. Un objet transitionnel (doudou, peluche) favorise le sentiment de sécurité quand vient l’heure du repos (source : Belgian Federal Public Service Health, Food Chain Safety and Environment).
Si le refus de la sieste s’accompagne d’un endormissement difficile le soir ou de pleurs fréquents, il peut être intéressant de consulter des professionnels ou d’explorer des pistes supplémentaires, comme l’aménagement de la chambre ou la gestion de la température. Pensez aussi à consulter des ressources complémentaires sur comment habiller bébé pour dormir la nuit.
Qu'est-ce que la règle 2-3-4 pour les siestes ?
La "règle 2-3-4" est parfois évoquée pour structurer les moments de repos de la journée. Elle consiste à proposer la première sieste 2 heures après le réveil du matin, la seconde 3 heures après la fin de la première, et le coucher du soir 4 heures après la fin de la deuxième. Cette astuce convient surtout aux enfants entre 6 et 18 mois, mais elle doit être adaptée aux besoins de chaque enfant (source : Belgian Federal Public Service Health, Food Chain Safety and Environment).
Qu'est-ce que la règle 30-60-90 concernant les siestes ?
La "règle 30-60-90" fait référence aux durées minimales recommandées pour les siestes des tout-petits : 30 minutes pour un nouveau-né, 60 minutes pour un nourrisson, et 90 minutes pour certains enfants plus âgés. Ces repères aident à offrir suffisamment de repos, mais observez toujours les signaux propres à votre enfant pour ajuster ces durées (source : Belgian Federal Public Service Health, Food Chain Safety and Environment).
Et s’il ne dort pas ?
Peut-être que votre bébé a besoin d'une sieste de moins. Vers l'âge de 15 mois, la plupart des enfants passent de deux siestes à une seule, celle du matin disparaissant.
Élaborez un système adapté à votre enfant et tout ira bien.
Si la sieste est complètement refusée mais que la fatigue s’accumule, proposez un temps calme dans la chambre, même sans dormir : jeux doux, lecture ou simple repos dans le lit. Cela aide à recharger les batteries sans pression. Si le coucher du soir devient difficile, envisagez d’avancer l’heure du dodo de 30 à 60 minutes afin d’éviter le cercle vicieux du surmenage (source : Belgian Federal Public Service Health, Food Chain Safety and Environment).
Créez un système adapté à votre enfant, faites confiance à votre ressenti et tout ira bien !
Pour approfondir les causes possibles des troubles du sommeil, découvrez aussi cet article sur les difficultés à trouver le sommeil chez bébé ou celui consacré au refus de dormir dans son lit. Si votre famille vient de s’agrandir, lisez comment aider votre aîné à dormir après l’arrivée d’un petit frère ou d’une petite sœur.
Bon courage, et souvenez-vous : chaque enfant évolue à son rythme. La patience, la bienveillance et l’écoute restent vos meilleurs alliés (source : Belgian Federal Public Service Health, Food Chain Safety and Environment).
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